Au sommaire de la Revue N° 1 - 2014
OTONEUROLOGIE
Surveillance électrophysiologique peropératoire du nerf facial en chirurgie otologique : résultats d’un sondage national français
Auteurs : Mazzaschi O, Juvanon J-M, Mondain M, Lavieille J-P, Ayache D. (Paris)
Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 2014;135,1:11-17.
Article publié en français
Document PDF en français
Résumé :
Introduction : la paralysie faciale est une complication rare de la chirurgie de l’oreille moyenne. La place et les indications de la surveillance peropératoire du nerf facial ou monitoring du nerf facial (MNF) ne font pas l’objet d’une attitude consensuelle en otologie. L’objectif de ce travail était d’établir une cartographie de l’utilisation du MNF en chirurgie otologique sur le territoire français. Matériel et méthode : un questionnaire comportant 19 items, élaboré sous l’égide de l’Association Française d’Otologie et de Neurotologie (AFOP), a été adressé par courriel à 1249 ORL français en activité, grâce à l’appui de la Société Française d’ORL et de Chirurgie de la Face et du Cou (SFORL). L’analyse des réponses a été effectuée après un délai de 2 mois par rapport à l’envoi initial. Résultats : sur les 1249 envois, 83 réponses ont été recueillies (6,6 %). Le matériel de MNF était disponible pour 66 % des répondeurs. La pratique de l’enseignement influençait le recours au MNF chez 27 % des «répondeurs enseignants». Le MNF n’était pas indiqué en cas d’otospongiose, d’ossiculoplastie ou de myringoplastie pour, respectivement, 92 %, 93 % et 98 % des répondeurs. En cas d’implantation cochléaire, le recours à un MNF était rapporté par 78 % des répondeurs. Les réponses étaient plus contrastées pour la chirurgie du cholestéatome, des aplasies mineures et des implants d’oreille moyenne. Des facteurs tels l’imagerie ou la notion de révision chirurgicale influençaient les réponses. Conclusion : malgré le faible taux de réponse à ce sondage, l’analyse des résultats semblait assez homogène. Le MNF n’était pas indiqué pour la plupart des répondeurs en cas d’otospongiose, de myringoplastie ou d’ossiculoplastie. L’implantation cochléaire était une indication plus consensuelle. A l’inverse, les réponses étaient plus disparates pour la chirurgie de l’otite chronique, en particulier du cholestéatome, et des aplasies mineures.
Prix : 12.50 €
|