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o Au sommaire de la Revue N° 4 - 1999 o

AUDIOLOGIE

Les nouvelles indications des prothèses auditives.


Auteurs : M. Négrevergne, M. Bourdin, P. Lagourgue, Ph. Lantin, D. Portmann

Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 1999;120,4:281-288.

Article publié en français
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Résumé : INTRODUCTION : Les récents progrés en matière de prothèse auditive justifient une mise au point sur leurs nouvelles indications. Les implants cochléaires et les BAHA (prothèses à ancrage osseux) ne seront pas développés ici car ils font appel à des technologies particulières, la BAHA ayant fait déjà l'objet d'un Dossier d'Enseignement n° 10.
Il nous semble judicieux de regrouper les nouvelles prothèses auditives numérisées et celles implantées de l'oreille moyenne, car elles s'adressent à une population de malades très importante constituée par les presbyacousiques.
Les deux principaux reproches faits par les patients aux prothèses auditives sont l'inconfort dans le bruit et le fait qu'elles soient trop visibles.
Voyons tout d'abord ce qui peut améliorer le confort. Une amplification linéaire de toutes les fréquences donne un résultat peu satisfaisant. Les malades expriment ce mauvais résultat en expliquant entendre plus facilement les bruits de fourchettes que les conversations dans un restaurant.
La bande des fréquences a donc été séparée en différents canaux, ce qui permet un réglage particulier de chacun. La notion de recrutement amène à la notion de compression. Une réduction de la dynamique de l'audition fait très rapidement entendre le malade très fort, dès que le seuil est atteint. La compression est une solution satisfaisante, car plus le son sera important au dessus du seuil, moins forte sera l'amplification. Une compression ne doit pas être appliquée à toutes les fréquences, car seules les fréquences les plus touchées, en général les fréquences aiguës, comportent du recrutement. Les différents canaux vont avoir un gain d'amplification variable, mais également des compressions différentes suivant l'aspect de la courbe audiométrique.
Ces différents aspects rendent les réglages des prothèses modernes véritablement très complexes. Avant la numérisation des prothèses elles-mêmes, les réglages des gains et compressions de ces différents canaux ont pu être effectués par l'informatique. Différents programmes de réglages pour des ambiances sonores différentes sont proposés.
La numérisation est l'évolution la plus importante des aides (ou prothèses) auditives.
Elle consiste en la transformation du signal analogique en une série de chiffres. Ces chiffres vont très facilement être manipulés. Ce signal chiffré va être à nouveau converti en un signal analogique dans l'écouteur. Conversion et reconversion ne sont possibles qu'avec l'évolution du matériel électronique. Ces informations numériques vont être amplifiées par une simple multiplication et aideront à résoudre le problème du filtrage et de la séparation en différents canaux. Tout ce travail de recherche a été effectué par les équipes travaillant sur l'implant cochléaire qui ont facilité l'apparition de la prothèse conventionnelle numérisée.
Des prothèses trop visibles, tel est le second reproche fait par les déficients auditifs. Ils redoutent d'être définitivement classés parmi les personnes âgées. Il faut argumenter et leur répéter que ne pas comprendre et s'isoler est plus visible qu'une prothèse discrète.
Une évolution moins radicale et plus progressive avait déjà débuté avant la numérisation. Elle concerne la miniaturisation des prothèses et leur position de plus en plus interne dans l'oreille pour être le moins visibles possible.
L'aboutissement de cette évolution devrait amener à des prothèses totalement implantées. Ce problème n'est résolu à l'heure actuelle que par certaines équipes de pointe avec des résultats inconstants.
Miniaturisation et évolution vers l'intérieur de l'oreille ont débuté avec l'abandon des boîtiers pour les contours d'oreille, puis sont apparus les intraconques et les intraconduits. La taille du conduit auditif externe doit être appréciée par l'ORL.
La prothèse implantée de l'oreille moyenne est plus discrète qu'un contour d'oreille. Elle évite la reconversion analogique avant l'écouteur et surtout les distorsions dues aux variations individuelles de volume du conduit auditif au regard du tympan.


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