Retour accueil sommaires
2019
   N# 1 |
2018
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2017
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2016
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2015
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2014
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2013
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2012
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2011
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2010
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2009
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2008
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2007
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2006
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2005
   N# | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2004
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2003
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2002
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2001
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2000
   N# | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
1999
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
1998
   N# 1 | 2 | 3 | 5 |
1997
   N# 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
1996
   N# 4 | 5 |

Cliquez sur le numéro de la revue qui vous intéresse pour faire apparaître son sommaire
dossiers d'enseignement FMC redaction Pour publier... historique Presse & livres Mailing liste Tarifs d'abonnements
  Sommaires > Page précédente > Détail de l'article
imprimer commander
o Au sommaire de la Revue N° 1 - 1998 o

LARYNGOLOGIE

Les laryngites chroniques


Auteurs : J. Verhulst, L. Traissac, B. Guerrier, A. F. Bours, M. Hamoir, M. Remacle, P. Van De Heyning

Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 1998;119,1:65-72.

Article publié en français
Document PDF en français



Résumé : Editorial
La laryngite chronique est une pathologie ou la conduite à tenir n’est pas parfaitement déterminée. Pour cette raison, les organisateurs du Congrès International de l’Institut Georges Portmann, l’ont mis en exergue en lui consacrant une table ronde rassemblant des experts sur le sujet.
La Revue de Laryngologie se devait de le rapporter dans ses dossiers d’enseignement. Elle remercie bien vivement les différents participants pour leur contribution, ainsi que le Professeur Bernard Guerrier, qui a bien voulu répondre à quelques questions pratiques.
La Revue de Laryngologie remercie vivement les Sociétés COLLIN ORL et BELOLAB pour leurs concours dans la réalisation de ce dossier. Didier Portmann

INTRODUCTION J. Verhulst
Les laryngites chroniques et plus particulièrement les kératoses laryngées restent une entité multifactorielle tant au niveau des facteurs étiopathogéniques, histologiques, que des facteurs évolutifs et thérapeutiques. Il ne peut pas y avoir d’attitude codifiée. La clinique, le contexte, sont autant à prendre en considération que les résultats histologiques.
Si le tabac reste essentiel, de même que son sevrage, d’autres facteurs doivent être recherchés et traités tel que le reflux gastro-oesophagien et l’infection à papilloma-virus.
La chirurgie qu’elle soit endoscopique ou externe ne fait qu’enlever les lésions apparentes mais laisse en place des lésions microscopiques cytonucléaires qui continuent à évoluer et peuvent à leur tour, après un intervalle libre de 5 ans ou plus donner lieu à une dégénérescence carcinomateuse.
La surveillance prolongée reste donc essentielle.
Il faut espérer l’apparition et la codification de protocoles thérapeutiques médicaux susceptibles d’agir au niveau cellulaire et d’entrainer la réversibilité des lésions induites.
...
En conclusion, les lésions de laryngites chroniques le plus souvent induites par un tabagisme important associé à un malmenage vocal et parfois à un reflux gastro-œsophagien, constitue un état précancéreux dont seule l’analyse histologique des lésions observées donnera la réelle importance. L’examen clinique n’a que peu de valeur par rapport à l’examen histologique pour en apprécier la gravité. Rappelons que la dysplasie sévère doit être à notre avis assimilée à une lésion cancéreuse et traitée comme telle.
En dehors du traitement microchirurgical, nous devons nous efforcer d’obtenir du patient l’arrêt du tabac et lui apprendre à ménager ses cordes vocales.
La fréquence des consultations de surveillance dépend des résultats histologiques, en effet les consultations seront plus rapprochées en cas de dysplasie modérée qu’en cas de dysplasie légère.
Pour ma part, je revois le patient plusieurs fois la première année, afin certes de m’assurer de l’absence de récidive, mais également pour être certain qu’il ait cessé tout tabagisme et entretenir une certaine crainte du cancer.
En cas de récidives et si les lésions avaient été étiquetées initialement dysplasie légère je ne refais pas d’endoscopie pour biopsie immédiatement ; je fais une surveillance mensuelle pour suivre l’évolution avec documents à l’appui et si la lésion ne grandit pas rapidement et ne constitue pas une gêne fonctionnelle, je ne refais pas obligatoirement de biopsie et je continue la surveillance en espaçant les consultations si les lésions ne sont pas évolutives.
Par contre, en cas de dysplasie modérée lors de la première biopsie, je pratique rapidement une nouvelle biopsie exérèse des lésions, afin de m’assurer de la non évolution histologique des lésions.
Il est certain que si le patient continue à fumer, je serai plus enclin à refaire une biopsie. Bernard GUERRIER


Prix : 8.50 €      commander
|


Abonnez-vous! Paiement sécurisé !


© Copyright 1999-2024 - Revue de Laryngologie   Réalisation - Hébergement ELIDEE