Au sommaire de la Revue N° 3 - 2013
RHINOLOGIE
Sinusites fongiques : à propos de deux cas de forme indolente de mycose habituellement invasive, place du traitement et prise en charge
Auteurs : Pénicaud M, Michel J, Belenotti P, Ranque S, Varoquaux A, Giovanni A, Dessi P. (Marseille)
Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 2013;134,3:149-152.
Article publié en français
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Résumé :
Objectif : Contrairement aux sinusites d’origine aspergillaire, les atteintes sinusiennes par mucormycoses sont fréquemment invasives et ont un fort potentiel létal. Nous rapportons deux cas de sinusite chronique unilatérale non compliquée avec un diagnostic de mucormycose confirmé par la mycologie ou l’anatomopathologie et discutons de la stratégie thérapeutique. Présentation : Cas 1) une patiente immunocompétente, présentant une sphénoidite chronique droite non compliquée, est opérée dans le service par voie endonasale sous vidéo endoscopie. Le germe Rhizopus Oryzae est mis en évidence sur les prélèvements mycologiques chirurgicaux, faisant porter le diagnostique de mucormycose. Devant le caractère strictement sinusien de l’atteinte, que ce soit clinique ou radiologique, et l’absence de confirmation anatomopathologique, une décision d’abstention thérapeutique médicale adjuvante est prise, sous couvert d’une surveillance clinique, mycologique et radiologique étroite. Cas 2) une patiente porteuse d’une sinusite maxillaire chronique est opérée par voie endonasale dans le service sous vidéo endoscopie. L’analyse anatomopathologique retrouve des filaments en faveur d’une mucormycose sans emboles vasculaires. Devant l’absence d’immunodéficience et l’atteinte intra sinusienne pure, il est décidé en accord avec le centre de référence national de mycologie, de ne pas traiter médicalement. Conclusion : Un recul supérieur à 3 ans pour les deux cas tend à conforter cette décision collégiale.
Prix : 10.50 €
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